Le parti socialiste (PS) demande à ce que les droits sociaux et des conditions de travail décentes aient plus de poids dans les discussions. La Suisse doit devenir plus active dans ce domaine, en s’engageant notamment sur le plan international pour le respect de standards minimaux en matière sociale, écologique et des droits humains, en ratifiant les principaux accords de l’Organisation internationale du Travail (OIT), en relevant à 0,7% la part de l’aide au développement et en renonçant à la garantie à l’exportation lorsque les normes de l’OIT sont bafouées.
«La globalisation et la croissance économique, qui devraient entraîner un développement durable et une basse de la pauvreté, débouchent malheureusement trop souvent sur le contraire. Par conséquent, il faut impérativement encadrer la globalisation par des mesures de politique sociale et écologique. La Suisse doit s’engager pour que de telles mesures soient prises, en initiant un partenariat stratégique avec l’OIT pour mettre en œuvre l’Agenda de l’OIT pour le travail décent », a déclaré la conseillère nationale Ursula Wyss, cheffe du Groupe socialiste, lors d’une conférence de presse à Berne.
- La Suisse doit elle aussi contribuer à rendre la globalisation plus sociale
Communiqué de presse du PS, 11 octobre 2006
A propos des droits syndicaux
A noter que le Conseil d’Etat genevois n’est pas non plus insensible à sa proximité avec l’OIT et aux droits sociaux, puisqu’il a organisé son 4eme rassemblement pour les droits humains sur le sujet des droits syndicaux le 9 octobre 2006. Les droits syndicaux sont, a précisé le magistrat, à la fois un droit individuel, celui de participer à l'action syndicale, et un droit collectif, celui des syndicats d'exister et d'agir. Les droits syndicaux sont un ensemble de droits, en règle générale rattachés à la liberté de réunions et d'associations.
- 4eme Rassemblement pour les droits humains
Allocution du Conseiller d’Etat Laurent Moutinot, FAO, Etat de Genève, 23 octobre 2006